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1998 - Agencement photographique - Nicolas Cochard



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29/04 au 31/05/1998 : 'Agencement photographique', Nicolas Cochard (Strasbourg)

Agencement photographique

Sorti des Arts Déco de Strasbourg en 1993, Nicolas Cochard avait participé dès 1989 à « L'art au sommet », exposition collective. Et, depuis, il présente régulièrement ses travaux. Il commença par peindre, puis attiré par les possibilités de la photographie, il monta des installations. Ni architecte, ni photographe en quête de beaux clichés, il construit cependant des maquettes représentant un environnement miniaturisé qu'il tapisse de papier photosensible courant. Par des expositions savamment dosées en laboratoire, il va fixer la trace de la lumière qu'il a orientée à travers des ouvertures, obtenant des formes géométriques et des nuances de gris.

Le hasard et la lumière

La problématique du choix du sujet et de l'image est évacuée. La forme est née de la lumière, du temps de pose, de l'orientation mais, si l'on évoque les Rayogrammes de Man Ray qui fixait la silhouette d'un objet posé sur le papier photosensible, on voit qu'au contraire Nicolas Cochard joue à fond l'abstraction par une intervention minimaliste, pour tenter de transformer la banalité quotidienne. On peut imaginer ce qu'obtiendrait un architecte d'intérieur sur des murs entièrement tapissés. Le travail « in situ » de la seconde salle utilise le même procédé. Ayant transformé le lieu en chambre noire, toujours sans appareil photographique, le plasticien a exposé successivement différents formats à la modeste lumière d'une ampoule de 40 watts, et a obtenu en modulant le temps une palette de gris. Soigneusement encollés sur des parallélépipèdes qui meublent l'espace, ils habillent ces volumes évoquant socle, bureau ou tableau quand l'accrochage y invite. Le plasticien devient médiateur dans l'avènement de l'oeuvre, n'utilise qu'un médium, la lumière, et les traces laissées intègrent aussi le hasard. Sans l'évacuer, il prend ses distances avec le réel, il essaie de se l'approprier par des modèles réduits et fait en sorte que l'oeil voit autre chose, autrement. Avec l'espace, la lumière et le temps sans esthétisme, il apporte des propositions qui méritent considération.


JC DNA

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