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2004 - VERNALISATION - Pierre AOUSTON
Performances-lectures : création d'un texte avec la complicité de 'Ville Panique', un ouvrage de Paul Virilio
L'image n'a plus de sens plus de consistance seulement un support inerte ou l'abondance et le bombardement d'images ont tué celle-ci, elle ne peut plus transmettre, elle n'est plus qu'un support. Le son lui est bien là pour transporter mon texte poétique sur la réalité profonde de l'humanité. Les films vidéos et leurs sons fabriquent une mise en condition où je pose à l'intérieur une lecture personnelle. Comme l'a dit Bernard Heidsieck il y a déjà un temps certain, la poésie ne suffit plus pour elle-même, il lui faut un autre support pour la porter dans notre société : « de mettre la poésie debout, de la sortir de son drap du livre pour la rendre active, rebranchée physiquement sur le monde ». Même si mon approche peut avoir un point commun avec cette maxime, mon travail se caractérise par deux étapes : l'écrit, quand je parle d'écrits choisis, j'évoquerai une forme d'émulsion, une émulsion composée d'écritures automatiques, une forme personnalisée tirée des surréalistes et une référence à un chapitre du situationniste Guy Debord « mode d'emploi du détournement », une attitude émulsive personnalisée entre une forme du détournement plus ou moins au premier degré du sens et un gobage du bombardement de mots, d'idées et de la genèse de l'écriture ( dans ce cas une complicité entre un abécédaire et l'ouvrage « ville panique » ). Ainsi un choix où l'aléatoire n'en est pas un, puisqu'il est l'addition finale de mes goûts et d'un développement de connaissances personnelles bien sûr. La deuxième étape est d'introduire la lecture pour qu'elle devienne une action au travers d'une forme d'installation, d'une forme plastique et créer ainsi une mise en condition de l'auditeur ou du spectateur, une condition qui le place dans une écoute particulière et maximale face à un texte.
Vendredi 4 juin 2004, entre 12h30 et 14h Samedi 5 et Dimanche 6 juin 2004, entre 14h et 18h au Jardin Botanique, 28 rue Goethe à Strasbourg (dans le cadre des Rendez-Vous aux Jardins)
Samedi 19 et Dimanche 20 juin 2004, performance à disposition du public, au Parc de Pourtalès, rue Mélanie à Strasbourg dans le cadre du Festival Art et Nature)
Mes remerciements à Nicolas Cochard et Stéphanie Leininger
Avec le soutien de la DRAC Alsace et de la Ville de Strasbourg
Coordination Syndicat Potentiel
L'image n'a plus de sens plus de consistance seulement un support inerte ou l'abondance et le bombardement d'images ont tué celle-ci, elle ne peut plus transmettre, elle n'est plus qu'un support. Le son lui est bien là pour transporter mon texte poétique sur la réalité profonde de l'humanité. Les films vidéos et leurs sons fabriquent une mise en condition où je pose à l'intérieur une lecture personnelle. Comme l'a dit Bernard Heidsieck il y a déjà un temps certain, la poésie ne suffit plus pour elle-même, il lui faut un autre support pour la porter dans notre société : « de mettre la poésie debout, de la sortir de son drap du livre pour la rendre active, rebranchée physiquement sur le monde ». Même si mon approche peut avoir un point commun avec cette maxime, mon travail se caractérise par deux étapes : l'écrit, quand je parle d'écrits choisis, j'évoquerai une forme d'émulsion, une émulsion composée d'écritures automatiques, une forme personnalisée tirée des surréalistes et une référence à un chapitre du situationniste Guy Debord « mode d'emploi du détournement », une attitude émulsive personnalisée entre une forme du détournement plus ou moins au premier degré du sens et un gobage du bombardement de mots, d'idées et de la genèse de l'écriture ( dans ce cas une complicité entre un abécédaire et l'ouvrage « ville panique » ). Ainsi un choix où l'aléatoire n'en est pas un, puisqu'il est l'addition finale de mes goûts et d'un développement de connaissances personnelles bien sûr. La deuxième étape est d'introduire la lecture pour qu'elle devienne une action au travers d'une forme d'installation, d'une forme plastique et créer ainsi une mise en condition de l'auditeur ou du spectateur, une condition qui le place dans une écoute particulière et maximale face à un texte.
Vendredi 4 juin 2004, entre 12h30 et 14h Samedi 5 et Dimanche 6 juin 2004, entre 14h et 18h au Jardin Botanique, 28 rue Goethe à Strasbourg (dans le cadre des Rendez-Vous aux Jardins)
Samedi 19 et Dimanche 20 juin 2004, performance à disposition du public, au Parc de Pourtalès, rue Mélanie à Strasbourg dans le cadre du Festival Art et Nature)
Mes remerciements à Nicolas Cochard et Stéphanie Leininger
Avec le soutien de la DRAC Alsace et de la Ville de Strasbourg
Coordination Syndicat Potentiel