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Sur l'exposition de Mohammed El Mourid
On connaît déjà la façon dont Mohammed redonne vie à des personnages qui à un moment de leur vie ont accepté d'être figés ,d'être portraiturés dans des postures de non mouvement.
On a souvent parlé de la relation de la photographie avec la mort et tant qu'elle retient un moment qui plus jamais ne sera.
Alors l'idée de sérigraphie, de faire 'revivre' ces êtres en les faisant réapparaître en utilisant du sang à la place de l'encre, en opérant en une 'trans-fusion'...
Sait-il ou pense-t-il que c'est comme cela qu'il nous parle de la vie qu'il y avait en eux?
Il fait vibrer des images faite de peau et de sang comme si la vie avait traversé les support, les médiums et les techniques qui, au delà de leurs intérêts de transmission documentaire, se livrent à nous comme des sujets vibrants et donc à nouveau vivants.
Dans le travail que Mohammed réalise pour son exposition au syndicat potentiel , on se rend compte que le sujet principal de l'artiste c'est les gens; On s'en rend compte car ses portraits sur peau d'animaux sont confrontés à des images d'aujourd'hui, à des images plus contemporaines et plus contextualisées et où on peut mesurer l'évolution des postures physiques, des silhouettes des êtres. Où comment le vivant transmet et subsiste dans ce qu'il y a de commun a notre espèce, la conscience de la jouissance que nous procurent les gestes qui nous relient.
On a souvent parlé de la relation de la photographie avec la mort et tant qu'elle retient un moment qui plus jamais ne sera.
Alors l'idée de sérigraphie, de faire 'revivre' ces êtres en les faisant réapparaître en utilisant du sang à la place de l'encre, en opérant en une 'trans-fusion'...
Sait-il ou pense-t-il que c'est comme cela qu'il nous parle de la vie qu'il y avait en eux?
Il fait vibrer des images faite de peau et de sang comme si la vie avait traversé les support, les médiums et les techniques qui, au delà de leurs intérêts de transmission documentaire, se livrent à nous comme des sujets vibrants et donc à nouveau vivants.
Dans le travail que Mohammed réalise pour son exposition au syndicat potentiel , on se rend compte que le sujet principal de l'artiste c'est les gens; On s'en rend compte car ses portraits sur peau d'animaux sont confrontés à des images d'aujourd'hui, à des images plus contemporaines et plus contextualisées et où on peut mesurer l'évolution des postures physiques, des silhouettes des êtres. Où comment le vivant transmet et subsiste dans ce qu'il y a de commun a notre espèce, la conscience de la jouissance que nous procurent les gestes qui nous relient.