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École supérieure des beaux-arts de Marseille
on Apr. 21 2006
2001 - De Marseille - D. De Monrozie / E. Ottaviano
06:32 pm ~ 2001 ~ École supérieure des beaux-arts de Marseille ~ Haute école des Arts du Rhin - Esad Strasbourg
6 étudiants de l'école d'art de Marseille, en partenariat avec La Chaufferie
Novembre 2000 - Janvier 2001
Arts déco : Marseille à Strasbourg
Julien Collieux. Un Concert musical à la fois parodique et ludique, créatif et convivial.(Photo DNA - Alain Destouches) Comme chaque année, l'Ecole des arts décoratifs de Strasbourg invite des étudiants diplômés d'une autre école d'art. Celle de Marseille cette fois-ci. Après Cologne ou Edimbourg, voilà Marseille : six plasticiens issus de l'Ecole supérieure des beaux-arts de la ville ont investi la Chaufferie et le Faubourg, avec des oeuvres de techniques et de concepts différents. Le Concert musical de Julien Collieux, imaginé sur l'Hymne à la joie de Beethoven, est à la fois parodique, ludique, créatif et convivial. Cette installation qui ressort de l'orgue de Barbarie et des chaises musicales réussit à faire jouer la partition déroulée de la main à sept personnes assises sur des chaises. Chacune par une corde de guitare tendue donne une des notes de la gamme. C'est la grande musique à la portée de tous !
Une poussière d'étoiles
Photographes, Cécile Roux et Marc Köhler réalisent en noir et blanc des photographies prises avec une lumière artificielle. Les fonds blancs évacuent l'ombre. Par cette installation, ils créent un lieu à l'intérieur duquel on se sent à la fois proche et distancié de la culture : les rayons de la bibliothèque contiennent le savoir, le Parthénon et Rome dressent leur force architecturale, l'histoire est là, mais contenue et comme retenue par l'image. Pour sa Description d'un combat, Frédérique Pitou crée une tension entre une sphère de céramique blanche et son autoportrait en grand format, yeux clos en méditation. Elle veut que s'engage ainsi un dialogue à trois avec le regard de l'autre, qui pourra interroger l'image floue... Par les fragments de miroirs éclairés par en dessous, Nicolas Lecoq évoque la fragilité, la finitude et la vanité. Le miroir et l'électricité nécessaire, donnent par piquetage du verso de la surface l'illusion d'une poussière d'étoiles dans un éclat de ciel. Le trompe-l'oeil n'est pas mort. Inspirée par Goethe, Élise Ottaviano a créé une Métamorphose, grand cube pléthoriquement décoré à l'extérieur comme un cadeau - c'est la saison. Deux à trois personnes peuvent y entrer, il y fait sombre mais la boule centrale lumineuse tourne, comme dans les dancings d'autrefois, projetant des coeurs sur des paysages qui ne doivent pas disparaître. la plasticienne a organisé ce lieu de rencontre entre l'homme et la nature, pour un mariage réussi. Delphine Monrozies a construit une Serre du bricoleur en bois et s'interroge sur les lieux d'observation de ce type où les relevés de tous ordres créent la réalité qu'ils sont censés dévoiler. Son souhait est que le rêve habite le matériau, ce qui explique sa sympathie pour l'esprit bricoleur. Dans la serre, elle a donc installé des réceptacles, des plantes carnivores et des appâts, pour observer insectes et autres. Bien sûr, cela participe de l'imaginaire et ferait sourire un scientifique. Ce nouveau laboratoire déclenche des hybridations de pensées. C'est une découverte.
JC DNA
- Delphine De Monrozie 'La cabanne du bricoleur'
- Elise Ottaviano, installation
Novembre 2000 - Janvier 2001
Arts déco : Marseille à Strasbourg
Julien Collieux. Un Concert musical à la fois parodique et ludique, créatif et convivial.(Photo DNA - Alain Destouches) Comme chaque année, l'Ecole des arts décoratifs de Strasbourg invite des étudiants diplômés d'une autre école d'art. Celle de Marseille cette fois-ci. Après Cologne ou Edimbourg, voilà Marseille : six plasticiens issus de l'Ecole supérieure des beaux-arts de la ville ont investi la Chaufferie et le Faubourg, avec des oeuvres de techniques et de concepts différents. Le Concert musical de Julien Collieux, imaginé sur l'Hymne à la joie de Beethoven, est à la fois parodique, ludique, créatif et convivial. Cette installation qui ressort de l'orgue de Barbarie et des chaises musicales réussit à faire jouer la partition déroulée de la main à sept personnes assises sur des chaises. Chacune par une corde de guitare tendue donne une des notes de la gamme. C'est la grande musique à la portée de tous !
Une poussière d'étoiles
Photographes, Cécile Roux et Marc Köhler réalisent en noir et blanc des photographies prises avec une lumière artificielle. Les fonds blancs évacuent l'ombre. Par cette installation, ils créent un lieu à l'intérieur duquel on se sent à la fois proche et distancié de la culture : les rayons de la bibliothèque contiennent le savoir, le Parthénon et Rome dressent leur force architecturale, l'histoire est là, mais contenue et comme retenue par l'image. Pour sa Description d'un combat, Frédérique Pitou crée une tension entre une sphère de céramique blanche et son autoportrait en grand format, yeux clos en méditation. Elle veut que s'engage ainsi un dialogue à trois avec le regard de l'autre, qui pourra interroger l'image floue... Par les fragments de miroirs éclairés par en dessous, Nicolas Lecoq évoque la fragilité, la finitude et la vanité. Le miroir et l'électricité nécessaire, donnent par piquetage du verso de la surface l'illusion d'une poussière d'étoiles dans un éclat de ciel. Le trompe-l'oeil n'est pas mort. Inspirée par Goethe, Élise Ottaviano a créé une Métamorphose, grand cube pléthoriquement décoré à l'extérieur comme un cadeau - c'est la saison. Deux à trois personnes peuvent y entrer, il y fait sombre mais la boule centrale lumineuse tourne, comme dans les dancings d'autrefois, projetant des coeurs sur des paysages qui ne doivent pas disparaître. la plasticienne a organisé ce lieu de rencontre entre l'homme et la nature, pour un mariage réussi. Delphine Monrozies a construit une Serre du bricoleur en bois et s'interroge sur les lieux d'observation de ce type où les relevés de tous ordres créent la réalité qu'ils sont censés dévoiler. Son souhait est que le rêve habite le matériau, ce qui explique sa sympathie pour l'esprit bricoleur. Dans la serre, elle a donc installé des réceptacles, des plantes carnivores et des appâts, pour observer insectes et autres. Bien sûr, cela participe de l'imaginaire et ferait sourire un scientifique. Ce nouveau laboratoire déclenche des hybridations de pensées. C'est une découverte.
JC DNA
site de l'ESBAM Edited by Jeff on June 22 2009 |