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Comment: Ce qui se passe ou ne se passe pas
Francis, tu écris :
'...que des institutions comme la Ville, le Conseil Général ou la Région, la Sécu... pour la gratuité du geste artistique, réservent un tout petit pourcentage de leur masse salariale à l'embauche d'un artiste qui, en échange, participerait de par son voisinage à l'esprit de la maison. Non mais je délire,là !'
Tu ne délires pas tant que cela, des artistes anglais ont fait cette tentative au sein du groupe APG (Artist Placement Group) fondé par John Latham et Barbara Steveni.
Par contre, ils ont produit des œuvres en relation avec le contexte dans lequel ils s'inscrivaient, ce qui me semble essentiel.
De 1966 à 1989, date à laquelle APG a été transformé en O+I (Organisation + Imagination), des artistes ont ainsi été 'placés' dans les entreprises et institutions suivantes : British Steel Corporation, British European Airways, British Rail, Scottish Television, Hillie Co Ltd, ICI Fibres Ltd, Milton Keynes Development Corporation, Brunei University, National Coal Board, Intensive Care Unit of Clare Hall Hospital, Esso Petroleum Co Ltd...
Etre juste là à partager le même espace-temps que les autres salariés d'une collectivité locale ou d'une entreprise me paraît insuffisant.
Il y a dans le contexte des entreprises ou des institutions publiques matière à créer des formes tangibles, des réalisations que l'artiste peut et se doit de partager avec l'ensemble des salariés de l'organisation dans laquelle il intervient, voire avec un plus large public. Et valoriser ainsi et l'organisation et le travail de l'artiste qui a été produit en son sein.
Concernant la rémunération, s'il me semble évident que l'organisation qui accueille l'artiste le paye pour son travail, pourquoi le ferait-elle en le salariant forcément ? Pourquoi pas en lui versant des honoraires au même titre que ceux qu'elle est susceptible d'allouer ponctuellement à un consultant extérieur ?
A l'artiste de fixer le prix de son intervention en intégrant le temps de conception et de réalisation de son projet ainsi que les frais engagés pour sa mise en œuvre, comme tout travailler non salarié produisant de l'immatériel et fournissant un service.
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'...que des institutions comme la Ville, le Conseil Général ou la Région, la Sécu... pour la gratuité du geste artistique, réservent un tout petit pourcentage de leur masse salariale à l'embauche d'un artiste qui, en échange, participerait de par son voisinage à l'esprit de la maison. Non mais je délire,là !'
Tu ne délires pas tant que cela, des artistes anglais ont fait cette tentative au sein du groupe APG (Artist Placement Group) fondé par John Latham et Barbara Steveni.
Par contre, ils ont produit des œuvres en relation avec le contexte dans lequel ils s'inscrivaient, ce qui me semble essentiel.
De 1966 à 1989, date à laquelle APG a été transformé en O+I (Organisation + Imagination), des artistes ont ainsi été 'placés' dans les entreprises et institutions suivantes : British Steel Corporation, British European Airways, British Rail, Scottish Television, Hillie Co Ltd, ICI Fibres Ltd, Milton Keynes Development Corporation, Brunei University, National Coal Board, Intensive Care Unit of Clare Hall Hospital, Esso Petroleum Co Ltd...
Etre juste là à partager le même espace-temps que les autres salariés d'une collectivité locale ou d'une entreprise me paraît insuffisant.
Il y a dans le contexte des entreprises ou des institutions publiques matière à créer des formes tangibles, des réalisations que l'artiste peut et se doit de partager avec l'ensemble des salariés de l'organisation dans laquelle il intervient, voire avec un plus large public. Et valoriser ainsi et l'organisation et le travail de l'artiste qui a été produit en son sein.
Concernant la rémunération, s'il me semble évident que l'organisation qui accueille l'artiste le paye pour son travail, pourquoi le ferait-elle en le salariant forcément ? Pourquoi pas en lui versant des honoraires au même titre que ceux qu'elle est susceptible d'allouer ponctuellement à un consultant extérieur ?
A l'artiste de fixer le prix de son intervention en intégrant le temps de conception et de réalisation de son projet ainsi que les frais engagés pour sa mise en œuvre, comme tout travailler non salarié produisant de l'immatériel et fournissant un service.
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by Catherine Gier on May 13 2007