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1997 - L'apparition - Dominique Starck

17/10 au 09/11/1997 : Dominique Stark,(Strasbourg), peinture
Les jeux d'échelle de Dominique Starck
Une grande figure domine l'espace sur lequel Dominique Starck, ancien des Arts Déco, a donné quatre séances de danse Buto. Cette silhouette suggère une apparition composée de signes abstraits, mais une observation rapprochée fait découvrir une multitude de personnages, d'arbres, d'animaux qui matérialisent les images intérieures du dessinateur. En fait, il joue avec l'échelle. Ce qu'on prend pour un continent s'appelle « météorite » sur laquelle de petites touches verticales de peinture à l'huile, assurent la surprise de ce monde miniaturisé. Si un cheval gambade, il s'agit au moins d'une île perdue sur le support blanc. La taille du fragment importe peu. Dominique Starck cherche à établir des équilibres entre les pièces morcelées, entre le blanc pur et la couleur joyeuse, entre l'instabilité d'un geste suspendu et le repos comme il le calcule en dansant. Tous les supports de bois sont minutieusement recouverts d'une fine couche picturale et on imagine aisément le temps, la patience, l'application et le sens des couleurs nécessaires. En fin de journée, épuisé par la représentation de ces modèles non existants, le peintre se libère et, sur des formats rectangulaires, emploie les couleurs restantes, sans retenue les mélange comme sur une palette sale. Mais là encore, en regardant de plus près, apparaissent des silhouettes fantomatiques. Ce magma d'après peinture ne résulte pas seulement d'un défoulement après la concentration d'une exécution rigoureuse, Dominique Starck y voit une sorte de grossissement qui brouille les formes. Complémentaires, les deux techniques sont une autre recherche d'équilibre entre l'intériorité et l'extériorité, entre les phases laborieuse et ludique de sa création. JC DNA
Les jeux d'échelle de Dominique Starck
Une grande figure domine l'espace sur lequel Dominique Starck, ancien des Arts Déco, a donné quatre séances de danse Buto. Cette silhouette suggère une apparition composée de signes abstraits, mais une observation rapprochée fait découvrir une multitude de personnages, d'arbres, d'animaux qui matérialisent les images intérieures du dessinateur. En fait, il joue avec l'échelle. Ce qu'on prend pour un continent s'appelle « météorite » sur laquelle de petites touches verticales de peinture à l'huile, assurent la surprise de ce monde miniaturisé. Si un cheval gambade, il s'agit au moins d'une île perdue sur le support blanc. La taille du fragment importe peu. Dominique Starck cherche à établir des équilibres entre les pièces morcelées, entre le blanc pur et la couleur joyeuse, entre l'instabilité d'un geste suspendu et le repos comme il le calcule en dansant. Tous les supports de bois sont minutieusement recouverts d'une fine couche picturale et on imagine aisément le temps, la patience, l'application et le sens des couleurs nécessaires. En fin de journée, épuisé par la représentation de ces modèles non existants, le peintre se libère et, sur des formats rectangulaires, emploie les couleurs restantes, sans retenue les mélange comme sur une palette sale. Mais là encore, en regardant de plus près, apparaissent des silhouettes fantomatiques. Ce magma d'après peinture ne résulte pas seulement d'un défoulement après la concentration d'une exécution rigoureuse, Dominique Starck y voit une sorte de grossissement qui brouille les formes. Complémentaires, les deux techniques sont une autre recherche d'équilibre entre l'intériorité et l'extériorité, entre les phases laborieuse et ludique de sa création. JC DNA
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![]() | fiche ceaac - (94 clicks) Edited by Jeff on Sep. 8 2006 |