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Rendez-vous de décembre
'Le contexte dans lequel naquit une expression nouvelle n'avait rien de propice.
Mais ensuite cette expression devint l'image du lieu, des personnes qui y étaient, de ce qui s'y disait, du ton employé, des bruits qui s'y mêlaient et de toutes les particularités de cet instant. Ce n'était pas un de ces endroits confortables qu'on partage en disant les mêmes choses, c'était plutôt un temps comportant un lieu entre autres choses.'
C'est début 2007, et avec du retard que je reviens sur la fin 2006, pour évoquer les derniers rendez-vous de l'année pour le projet Précaritas. Car si à la galerie c'était le Mois du Silence, lorsque nous en sortions pour rendre visite aux institutionnels, nous faisions usage de notre parole.
Il y eu le RDV à la Direction Départementale du Travail et de l'Emploi, où je me suis rendu compte que notre interlocuteur était un inspecteur du travail. Il avait bien étudié notre dossier et le trouvait surprenant, mais néanmoins intéressant. Il avait déjà concocté un certain nombre de questions pour vérifier que le projet restait en accord vis-à-vis du code du travail (contrats, horaires...) Nous avons aussi discuté sur le fond de l'action Précaritas, sur ce qu'est un contrat de travail, sur le rapport employeur/employé. Il nous a avoué que des projets comme ça il n'en voyait pas tous les jours. Il nous a aussi demandé si l'ANPE nous accompagnait dans notre démarche. L'inspecteur était soucieux de savoir ce que deviendraient les artistes embauchés après le projet et de savoir si nous y avions pensé. Avec René, nous avons répondu point par point à chacune de ses questions en insistant sur la nature artistique de l'action et en ne nous mettant pas en position d'agent d'insertion ou de formateur en quoi que se soit. Il n'était pas prêt à soutenir officiellement l'action par un financement ou une lettre, mais il nous a encouragé à poursuivre et à profiter du flou artistique tout en respectant la législation. La rencontre avait un ton plutôt sympathique et , avec René, nous nous sommes dit que c'était bien de l'avoir informé et que nous regrettions de n'avoir pas fait de photographie du petit bureau de l'inspecteur.
Quelques jours qui passent et un autre RDV s'annonce avec le conservateur du Musée d'Art Moderne et Contemporain de Strasbourg. Cette fois ci, c'est avec Jeff que j'y suis allé et comme toujours en vélo. Nous avons eu un temps d'attente dans la salle prévue pour cela et, avec Jeff, on se posait déjà la question de ce que nous faisions là. J'ai dit à Jeff que le conservateur allait nous demander : 'Qu'attendez vous du musée ?' Le conservateur nous a reçu très aimablement dans son bureau (un lieu rempli de catalogues d'art).Il avait l'air assez débordé car, disait-il, il avait plusieurs expositions en préparation. Entre deux appels téléphonique auxquels il répondait, nous lui avons exposé l'action Précaritas. Il a trouvé le projet intéressant mais ne voyait pas trop dans quelle mesure il pouvait nous aider ou être utile au projet. Nous lui avons proposé d'accueillir une partie du dispositif ou, plus simplement, de soutenir l'action en la communiquant pour élargir sa diffusion. Il nous a demandé de le tenir au courant et nous a dit qu'il en parlerait à d'autres personnes qui pourraient être d'avantage concernées. Nous sommes sortis du musée en nous disant, avec Jeff que c'était toujours bien d'avoir communiqué.
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C'est début 2007, et avec du retard que je reviens sur la fin 2006, pour évoquer les derniers rendez-vous de l'année pour le projet Précaritas. Car si à la galerie c'était le Mois du Silence, lorsque nous en sortions pour rendre visite aux institutionnels, nous faisions usage de notre parole.
Il y eu le RDV à la Direction Départementale du Travail et de l'Emploi, où je me suis rendu compte que notre interlocuteur était un inspecteur du travail. Il avait bien étudié notre dossier et le trouvait surprenant, mais néanmoins intéressant. Il avait déjà concocté un certain nombre de questions pour vérifier que le projet restait en accord vis-à-vis du code du travail (contrats, horaires...) Nous avons aussi discuté sur le fond de l'action Précaritas, sur ce qu'est un contrat de travail, sur le rapport employeur/employé. Il nous a avoué que des projets comme ça il n'en voyait pas tous les jours. Il nous a aussi demandé si l'ANPE nous accompagnait dans notre démarche. L'inspecteur était soucieux de savoir ce que deviendraient les artistes embauchés après le projet et de savoir si nous y avions pensé. Avec René, nous avons répondu point par point à chacune de ses questions en insistant sur la nature artistique de l'action et en ne nous mettant pas en position d'agent d'insertion ou de formateur en quoi que se soit. Il n'était pas prêt à soutenir officiellement l'action par un financement ou une lettre, mais il nous a encouragé à poursuivre et à profiter du flou artistique tout en respectant la législation. La rencontre avait un ton plutôt sympathique et , avec René, nous nous sommes dit que c'était bien de l'avoir informé et que nous regrettions de n'avoir pas fait de photographie du petit bureau de l'inspecteur.
Quelques jours qui passent et un autre RDV s'annonce avec le conservateur du Musée d'Art Moderne et Contemporain de Strasbourg. Cette fois ci, c'est avec Jeff que j'y suis allé et comme toujours en vélo. Nous avons eu un temps d'attente dans la salle prévue pour cela et, avec Jeff, on se posait déjà la question de ce que nous faisions là. J'ai dit à Jeff que le conservateur allait nous demander : 'Qu'attendez vous du musée ?' Le conservateur nous a reçu très aimablement dans son bureau (un lieu rempli de catalogues d'art).Il avait l'air assez débordé car, disait-il, il avait plusieurs expositions en préparation. Entre deux appels téléphonique auxquels il répondait, nous lui avons exposé l'action Précaritas. Il a trouvé le projet intéressant mais ne voyait pas trop dans quelle mesure il pouvait nous aider ou être utile au projet. Nous lui avons proposé d'accueillir une partie du dispositif ou, plus simplement, de soutenir l'action en la communiquant pour élargir sa diffusion. Il nous a demandé de le tenir au courant et nous a dit qu'il en parlerait à d'autres personnes qui pourraient être d'avantage concernées. Nous sommes sortis du musée en nous disant, avec Jeff que c'était toujours bien d'avoir communiqué.
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