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La journée du jury et encore le Département...
Encore des rendez-vous au CG67, comme si ça n'en finissait plus. On doit voir telles ou telles personnes et toutes sont intéressées mais veulent qu'on voit encore d'autres personnes. Le responsable de ci, de ça (service culture, service sport, service RMI, chef de cabinet....) et toujours aucune réponse pour un éventuel financement de Précaritas. Pour être juste nous avons quand même obtenu 150 euros de la part du conseiller général élu de notre canton. Ce qui nous permet de financer, en partie, la journée de sélection des candidats qui vont se présenter devant le jury.
Sur les 123 candidatures que nous avons reçues, nous en avons sélectionné 31, à qui nous avons proposé de venir le 22 février à Strasbourg pour un entretien devant le jury de sélection finale. Le jury était composé de moi-même, artiste et initiateur du projet, de Gabrielle Kwiatkowski, chargée des arts plastiques à la Ville de Strasbourg, de Vladimir Skoda, sculpteur et enseignant à l'Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg, de Patrick Javault, conservateur au Musée d’Art Moderne et Contemporain de Strasbourg et de François Deck, artiste-consultant et enseignant à l'Ecole Supérieure d'Art de Grenoble. La majorité des candidats ont pu se faire financer le voyage par leur ANPE.
Nous pensions qu'ils ne viendraient pas tous et en avons convoqué 31 en espérant en voir venir au moins une vingtaine, mais nous avons du nous faire à l'idée qu'ils seraient tous là et que ça allait être une journée chargée. Nous avons réussi à consacrer 10 à 15 minutes pour chaque candidat. Je ne sais pas comment nous avons fait car, en plus de cela, Jeff et moi avions une grippe carabinée qui aurait du nous laisser au lit. Mais il a fallut assurer cette journée car nous ne pouvions reporter le déplacement des candidats venus de toute la France. Heureusement, nous avions un jury qui a joué le jeu jusqu'au bout et qui s'est vraiment impliqué dans le rôle pas évident de voir défiler sans interruption tout les postulants.
Afin de rendre la journée conviviale nous avions mis en place un espace café, détente dans la galerie où attendaient les candidats. Nous avons aussi demandé à Mohamed El Mourid, un artiste Strasbourgeois de préparer un couscous pour midi, offert à tous les candidats et membres du jury.
Cette journée fût effervescente. Ca grouillait dans tous les coins. Un sociologue qui fait sa thèse sur la consécration des artistes a observé le déroulement de cette journée en prenant des notes et en participant à l'ensemble des entretiens entre candidats et jury. De plus, une fille (Julia) qui réalise des documentaires a également filmé la journée avec son équipe ainsi que le parcours d'un candidat depuis son arrivée à la gare de Strasbourg. Plusieurs personnes ont également prêté leur mains à l'organisation de cette journée (Marie, Jeanne, Jaky, Matt).
A la fin de la journée nous avions noté tout les candidats et c'est durant le week-end qui a suivi que nous avons enfin établi la liste des cinq premiers, des cinq élus pour Précaritas. Cette liste sera publié sur le blog Précaritas d'ici peu, lorsque nous auront réglé les problèmes administratifs avec l'ANPE, concernant l'accession au contrat aidé des artistes.
Entre temps nous avons eu un mail stupéfiant du CG67 pour nous dire qu'il ne voulaient pas financer des artistes sortis des écoles d'art et que notre demande de rendez-vous avec le diecteur à la culture n'était pas retenu. Cela nous a semblé bizarre car nous attendions une réponse vis à vis de notre demande de subvention officielle auprès du président du Conseil Général. En fait, depuis, nous avons eu le chargé de mission au cabinet du président que nous avons aussi rencontré et qui nous a dit que notre demande n'a pas été enregistré et qu'il n'en trouvait aucune trace au sein du département. Il va donc falloir la refaire. C'est une affaire à suivre.
Sur les 123 candidatures que nous avons reçues, nous en avons sélectionné 31, à qui nous avons proposé de venir le 22 février à Strasbourg pour un entretien devant le jury de sélection finale. Le jury était composé de moi-même, artiste et initiateur du projet, de Gabrielle Kwiatkowski, chargée des arts plastiques à la Ville de Strasbourg, de Vladimir Skoda, sculpteur et enseignant à l'Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg, de Patrick Javault, conservateur au Musée d’Art Moderne et Contemporain de Strasbourg et de François Deck, artiste-consultant et enseignant à l'Ecole Supérieure d'Art de Grenoble. La majorité des candidats ont pu se faire financer le voyage par leur ANPE.
Nous pensions qu'ils ne viendraient pas tous et en avons convoqué 31 en espérant en voir venir au moins une vingtaine, mais nous avons du nous faire à l'idée qu'ils seraient tous là et que ça allait être une journée chargée. Nous avons réussi à consacrer 10 à 15 minutes pour chaque candidat. Je ne sais pas comment nous avons fait car, en plus de cela, Jeff et moi avions une grippe carabinée qui aurait du nous laisser au lit. Mais il a fallut assurer cette journée car nous ne pouvions reporter le déplacement des candidats venus de toute la France. Heureusement, nous avions un jury qui a joué le jeu jusqu'au bout et qui s'est vraiment impliqué dans le rôle pas évident de voir défiler sans interruption tout les postulants.
Afin de rendre la journée conviviale nous avions mis en place un espace café, détente dans la galerie où attendaient les candidats. Nous avons aussi demandé à Mohamed El Mourid, un artiste Strasbourgeois de préparer un couscous pour midi, offert à tous les candidats et membres du jury.
Cette journée fût effervescente. Ca grouillait dans tous les coins. Un sociologue qui fait sa thèse sur la consécration des artistes a observé le déroulement de cette journée en prenant des notes et en participant à l'ensemble des entretiens entre candidats et jury. De plus, une fille (Julia) qui réalise des documentaires a également filmé la journée avec son équipe ainsi que le parcours d'un candidat depuis son arrivée à la gare de Strasbourg. Plusieurs personnes ont également prêté leur mains à l'organisation de cette journée (Marie, Jeanne, Jaky, Matt).
A la fin de la journée nous avions noté tout les candidats et c'est durant le week-end qui a suivi que nous avons enfin établi la liste des cinq premiers, des cinq élus pour Précaritas. Cette liste sera publié sur le blog Précaritas d'ici peu, lorsque nous auront réglé les problèmes administratifs avec l'ANPE, concernant l'accession au contrat aidé des artistes.
Entre temps nous avons eu un mail stupéfiant du CG67 pour nous dire qu'il ne voulaient pas financer des artistes sortis des écoles d'art et que notre demande de rendez-vous avec le diecteur à la culture n'était pas retenu. Cela nous a semblé bizarre car nous attendions une réponse vis à vis de notre demande de subvention officielle auprès du président du Conseil Général. En fait, depuis, nous avons eu le chargé de mission au cabinet du président que nous avons aussi rencontré et qui nous a dit que notre demande n'a pas été enregistré et qu'il n'en trouvait aucune trace au sein du département. Il va donc falloir la refaire. C'est une affaire à suivre.
Comments
Jeff on Mar. 6 2007 edit · delete Voici le mail....
'Monsieur XXXX, Vous avez demandé un rendez-vous avec le Directeur Culture et Sports du Conseil Général et vous avez transmis par mail un dossier de demande d’aide financière au Département du Bas-Rhin. Ce dossier a été examiné en détails. Votre demande a pour vocation d’apporter des ressources financières à des anciens élèves de l’Ecole Nationale des Arts Décoratifs pour faciliter leur insertion dans le monde du travail. Nous sommes parfaitement conscients de l’extrême précarité à laquelle les artistes et plus particulièrement les jeunes plasticiens sont confrontés. D’ailleurs le CG67 a mandaté l’YYYY pour une mission d’assistance aux jeunes artistes. Dans sa forme actuelle nous ne donnerons pas une suite favorable à votre demande, en effet, le marché de l’art, arts plastiques, illustration, design, …obéit à la règle du marché de l’offre et de la demande, aussi, il n’est pas concevable que des artistes payés à 100% par des crédits publics, comme le propose votre projet, interviennent sur ce marché. En regrettant, Monsieur XXXX, de ne pouvoir vous apporter une réponse plus favorable, je vous prie d’agréer, Monsieur, mes sincères salutations. Nicolas ZZZZZZ Chargé de mission auprès des WWWXXXZZZ Conseil Général du Bas-Rhin'
si soutenir l'art et la culture avec des fonds public risque de concurrencer le libre jeu du marché, alors autant arrêter tout de suite toutes les subventions publiques pour la culture!!! et arrêter de donner le RMI aux artistes! mais pourquoi la Région Alsace, la Ville de Strasbourg et la DRAC Alsace désirent soutenir un tel projet et pas le cg67? peut-être qu'ils savent que le marché de l'art en Alsace ne concerne presque pas l'art contemporain, et donc que sans ce soutien public il n'y aurai d'artistes que morts dans les musées et les cimetières. C'est un autre choix de société qui échappe apparemment à ce chargé de mission, qui à mon avis n'engage que lui au cg67 j'espère pour eux....
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