Retour de Niederhaslach.

Comme vous le savez si vous suivez nos pérégrinations, nous sommes tous partis en résidence/formation, les membres de l'équipe, les 5 artistes employés par Précaritas ainsi que des personnes ayant côtoyé l'action depuis son début. Nous étions dans un hôtel deux étoiles, (la classe!) à Niederhaslach, un petit village du piémont des Vosges posé sur une rivière 'truiteuse' (la Hasel) et en bas des cascades et du château du Nideck. Une semaine à passer ensemble pour parler du dispositif Precaritas, de ses enjeux, de la manière dont chacun s'y implique, du rapport de l'art aux problématiques sociales, du fait que Précaritas soit une oeuvre ou non, du rapport de l'art à l'économique, aux institutions sociales, des perspectives pour les personnes présentes, de ce qu'est une oeuvre d'art, de la place du public dans l'oeuvre, de la contrepartie d'intérêt général de l'art, des impensés, le la rémunération des artistes, de la rémunération de l'être plutôt que de l'oeuvre, d'un label pour les structures qui rémunèrent le travail des artistes, du secret Précaritas, des travaux des artistes présents, du rapport au travail, de l'importance de la maladresse, de la subjectivité et de tellement d'autres sujets que je ne vais pas continuer à lister ici mais que je vous incites à consulter sur le Recueil sur le blog précaritas
Si la semaine fût forte et dense du point de vue des discussions, elle le fût aussi au niveau des repas qui fûrent plus que copieux et du cadre (fin fond de forêt, 'Alsacitude', ciel étoilé) qui participa d'un désaxement favorable aux réflexions.


Photo prise par F. Deck prés du Nideck