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2005 - The Power of Limits - Richard Höglund et William Thomas Porter
The Power of Limits
Richard Höglund et William Thomas Porter (Boston)
Vernissage 13+14 Janvier 15h00-21h00
Deux artistes Américains présentent leur travail au Syndicat Potentiel à Strasbourg. William Thomas Porter dévoile ses installations de vidéo performance qui traitent de l’auto-purification, de la répétition d’action et la relation corps/esprit. Richard Höglund présente ses tableaux et dessins qui examinent des idées contemporaines de signification par la répétition gestuelle et mathématique sémiotique.
En partant de médiums différent, les deux artistes explorent les possibilités de croissance exponentielle par les règlements auto-imposés. Les manifestations exposées embrassent les concepts alternatifs de la pureté, la liberté, et le mouvement ; afin de créer un cycle fixe entre un besoin de contrôle suivi d’un relâchement violent.
www.richoglund.com/syndicat.swf
www.richoglund.com www.wtporter.com
avec le soutien de l'école supérieure des Arts décoratifs de Strasbourg
Chiffres, vérités et vidéo
Deux jeunes artistes américains exposent, durant deux jours, dans la galerie associative - et alternative - du Syndicat Potentiel, rue des Couples à la Krutenau. Au menu : des maths et de la vidéo.
Dans leur école de Boston, ils étaient presque ennemis. Richard Höglund (22 ans) étudiait la peinture, William Thomas Porter (24 ans) la sculpture. Les deux disciplines - comme ceux qui les suivent - sont bien séparées outre-Atlantique. Mais le partenariat tissé avec l'école des Arts déco de Strasbourg a transformé leur relation, qui jusqu'alors se limitait à une volée de mots échangés autour d'un café, à travers la fumée des cigarettes... Richard vit à Strasbourg depuis un an et demi. Il y est si bien qu'il entend y rester : sa petite amie est française. Thomas, lui, s'envole vers les Etats-Unis le 15 janvier, non sans un petit pincement au coeur : « C'est dur de partir d'ici », souffle-t-il. Nos deux amis sont francophiles.
Le langage abstrait des maths
Les deux artistes exposent ensemble, pendant deux jours, dans la salle associative (et alternative) du Syndicat Potentiel, au 13 rue des Couples. Un lieu qui a choisi de ne pas se cantonner à quelques natures mortes sur des cimaises, avec une petite étiquette dans le coin, pour le prix... Richard a installé des grands formats dans la première pièce. Des oeuvres qui marient papier et fer, comme il les aime. Du travail à l'encre et à l'acrylique, toujours en noir et blanc. Richard aime le « langage abstrait des mathématiques », et ça se voit. Des séries de chiffres et des symboles dégringolent sur ses toiles. « On peut expliquer tout avec les mathématiques, dit le jeune Américain. Il y a là quelque chose à exploiter. » Richard pose des divisions qui n'en finissent pas. Les chiffres s'accumulent après la virgule et la toile devient trop petite. « Frustré », l'artiste martyrise alors son oeuvre à coups de barre de fer enduite de peinture... Il s'interroge sur « les angles », « les intervalles »...
Performances vidéo pour le dire
Face aux vidéos de William, c'est le public qui se questionne. Car sa « Strength industrial frustration » met en scène d'une façon toute particulière ce qu'il a vécu à son arrivée en France : « J'étais séparé de ma culture, de mon pays, de mes amis, de ma copine... », explique-t-il. On le voit de longues minutes, écrasé sous une plaque de métal... Thomas apparaît aussi s'administrant lui-même de magistrales claques, tout en égrenant inlassablement la même phrase. Ou encore, il fait disparaître ses écrits compulsifs dans une grande flamme jaune... Ces performances sont censées illustrer les fameuses « claques » que parfois la vie nous assène. Elles racontent cette courante et irrésistible envie de se débarrasser de ce qui nous submerge. A voir pour les curieux. Et pour l'intérêt de la discussion avec ces Américains sympathiques. DT DNA
Vernissage 13+14 Janvier 15h00-21h00
Deux artistes Américains présentent leur travail au Syndicat Potentiel à Strasbourg. William Thomas Porter dévoile ses installations de vidéo performance qui traitent de l’auto-purification, de la répétition d’action et la relation corps/esprit. Richard Höglund présente ses tableaux et dessins qui examinent des idées contemporaines de signification par la répétition gestuelle et mathématique sémiotique.
En partant de médiums différent, les deux artistes explorent les possibilités de croissance exponentielle par les règlements auto-imposés. Les manifestations exposées embrassent les concepts alternatifs de la pureté, la liberté, et le mouvement ; afin de créer un cycle fixe entre un besoin de contrôle suivi d’un relâchement violent.
www.richoglund.com/syndicat.swf
www.richoglund.com www.wtporter.com
avec le soutien de l'école supérieure des Arts décoratifs de Strasbourg
Chiffres, vérités et vidéo
Deux jeunes artistes américains exposent, durant deux jours, dans la galerie associative - et alternative - du Syndicat Potentiel, rue des Couples à la Krutenau. Au menu : des maths et de la vidéo.
Dans leur école de Boston, ils étaient presque ennemis. Richard Höglund (22 ans) étudiait la peinture, William Thomas Porter (24 ans) la sculpture. Les deux disciplines - comme ceux qui les suivent - sont bien séparées outre-Atlantique. Mais le partenariat tissé avec l'école des Arts déco de Strasbourg a transformé leur relation, qui jusqu'alors se limitait à une volée de mots échangés autour d'un café, à travers la fumée des cigarettes... Richard vit à Strasbourg depuis un an et demi. Il y est si bien qu'il entend y rester : sa petite amie est française. Thomas, lui, s'envole vers les Etats-Unis le 15 janvier, non sans un petit pincement au coeur : « C'est dur de partir d'ici », souffle-t-il. Nos deux amis sont francophiles.
Le langage abstrait des maths
Les deux artistes exposent ensemble, pendant deux jours, dans la salle associative (et alternative) du Syndicat Potentiel, au 13 rue des Couples. Un lieu qui a choisi de ne pas se cantonner à quelques natures mortes sur des cimaises, avec une petite étiquette dans le coin, pour le prix... Richard a installé des grands formats dans la première pièce. Des oeuvres qui marient papier et fer, comme il les aime. Du travail à l'encre et à l'acrylique, toujours en noir et blanc. Richard aime le « langage abstrait des mathématiques », et ça se voit. Des séries de chiffres et des symboles dégringolent sur ses toiles. « On peut expliquer tout avec les mathématiques, dit le jeune Américain. Il y a là quelque chose à exploiter. » Richard pose des divisions qui n'en finissent pas. Les chiffres s'accumulent après la virgule et la toile devient trop petite. « Frustré », l'artiste martyrise alors son oeuvre à coups de barre de fer enduite de peinture... Il s'interroge sur « les angles », « les intervalles »...
Performances vidéo pour le dire
Face aux vidéos de William, c'est le public qui se questionne. Car sa « Strength industrial frustration » met en scène d'une façon toute particulière ce qu'il a vécu à son arrivée en France : « J'étais séparé de ma culture, de mon pays, de mes amis, de ma copine... », explique-t-il. On le voit de longues minutes, écrasé sous une plaque de métal... Thomas apparaît aussi s'administrant lui-même de magistrales claques, tout en égrenant inlassablement la même phrase. Ou encore, il fait disparaître ses écrits compulsifs dans une grande flamme jaune... Ces performances sont censées illustrer les fameuses « claques » que parfois la vie nous assène. Elles racontent cette courante et irrésistible envie de se débarrasser de ce qui nous submerge. A voir pour les curieux. Et pour l'intérêt de la discussion avec ces Américains sympathiques. DT DNA
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William Thomas Porter - (21 clicks) Edited by Jeff on Dec. 10 2007 | |
richard höglund - (24 clicks) Edited by Jeff on Dec. 10 2007 |