Home « Archives 1992-2022 « Archives 2022 «
23 juin au 09 juillet, 31 août au 10 sept 2022 - culture bulle - Gladys Bourdon
« Culture bulle » change les temporalités afin de mettre en lumière non pas les œuvres elles-mêmes mais les différentes phases de leur monstration.
Ainsi, le déploiement de cette exposition se fera en quatre temps forts. Elle ouvrira le 23 juin 2022 avec les œuvres non déballées. Le 2 juillet, il sera possible de découvrir partiellement les travaux, puis le 9 septembre, le public pourra assister au montage. Les œuvres présentées dans leur entièreté ne seront visibles qu’environ une journée et seront ré-enveloppées pour le stockage le lendemain.
Dans l’ensemble de son travail, Gladys Bourdon s’attache à rendre visible l’imperceptible grâce à des processus de créations généralisables dans le but de se déconditionner. Par le biais d’une réflexion autour de ce qu’elle nomme les « oeuvres bulles », elle s’intéresse cette fois à sa propre condition en tant qu’artiste plasticienne, en soulevant des questionnements appartenant à tout un corps de métier.
Pourquoi créer, si nos productions ne peuvent-elles toutes être partagées ? Comment créer si l’on ne nous en donne pas suffisamment l’occasion et les moyens ? Que devient l’artiste s’il ne peut montrer son travail ? Conserve-t-il son statut dans la société et peut-il encore subsister ?
Dans le contexte de la crise sanitaire, suite à des périodes de restrictions de nos libertés et à l’impossibilité de diffuser physiquement son travail, ces interrogations sont devenues plus que légitimes. C’est justement au début de l’année 2021, et dans le cadre du projet « Donner la parole, ne rien concéder » de Réseau TRAM, que l’espace Immanence a proposé à Gladys Bourdon de témoigner. Elle désigne alors les « œuvres bulles ».
À l’image d’un arbre qui crée de nouvelles branches lorsqu’on le taille, pour Gladys, les œuvres qu’on ne peut exposer, même emballées de papier bulle, devraient pouvoir trouver naturellement une autre voie de diffusion.
« Culture bulle » nous soumet la proposition de prendre conscience de cette enveloppe indispensable à leur conditionnement et leur condition. L’emballage est une peau pour les temps de repos. Il est inhérent aux œuvres, et plus particulièrement avant qu’elles ne se métamorphosent pour se « monstrer ».
Les œuvres deviendront bulles et les bulles deviendront œuvres.
Mondes (in)visibles - Brunch-Conversation - Gladys Bourdon & Sébastien Derriere
Samedi 10 septembre à 11H
En clôture de son exposition Culture Bulle, La plasticienne Gladys Bourdon vous convie à une conversation avec l’astronome Sébastien Derriere sous un dôme géodésique. Cette demi-bulle, à la fois ouverte et fermée, tout comme dans les dessins de l’artiste, délimitera un cadre mais sans limites.
Au travers des références qui nourrissent son travail, Gladys Bourdon sera amenée à questionner son attachement à jouer avec le visible et l’invisible, mais aussi ses sensibilités et ce qui l’anime dans son processus de création. Sébastien Derriere, astronome à l’Observatoire de Strasbourg, nous présentera un atlas du ciel développé par le Centre de données astronomiques de Strasbourg, l’outil logiciel Aladin. La science s’intéresse à révéler des dimensions au-delà du visible par le biais de technologies de plus en plus avancées permettant de détecter des signaux inaccessibles à nos sens physiologiques, et grâce à l’art, les artistes s’approprient des questionnements relatifs à leur perception du réel afin de tenter de mieux comprendre et peut-être mieux habiter notre monde.
Exposition du 23 juin au 09 juillet & du 31 août au 10 sept 2022, du mercredi au samedi, de 15h à 19h, entrée libre
Vernissage jeudi 23 juin 18h
Déballage partiel samedi 2 juillet 11h
Déploiement de l’exposition vendredi 09 sept 18h
Brunch-Conversation & remballage samedi 10 sept 11h
En attendant le début de mon exposition, je me permets de vous partager une image et un texte concernant une pièce que vous pourrez découvrir pendant toute la durée de l'évènement.
Il s'agit du projet vidéo «Multivers».
En convoquant des codes propres à la publicité du monde de la parfumerie et en faisant directement référence aux sulfures, Gladys Bourdon met en exergue la fascination qui se déclare lorsque notre désir de voir est trompé par un jeu entre présence et absence.
Dans une société où les artistes peinent à partager leur travail par manque d’opportunités et de moyens, faut-il revoir les principes de monstrations des œuvres d’art et s’interroger sur les moyens entrepris pour attiser la curiosité et réactiver les imaginaires ? Faut-il rendre les œuvres d’art plus désirables ?
Par ailleurs, ces « œuvres bulles » virtuelles nous renvoient aux représentations cosmogoniques, et nous interrogent quant à la possibilité de faire valoir le processus de création des œuvres.
Les images de multivers en « bulles de champagne » proposées dans les documentaires de vulgarisation scientifique montrent des mondes évoluant de manière distincte. À une toute autre échelle, les sulfures semblent être des univers à part entière, appréhendables dans le creux de la main. À l’inverse les « œuvres bulles » virtuelles sont vouées à demeurer insaisissables, et leur contenu condamné à n'être jamais totalement exposé.
Gladys Bourdon
Gladys Bourdon
http://www.gladysbourdon.com/
Book
http://www.gladysbourdon.com/Gladys_Bourdon_2021.pdf
Intriguée par l’infiniment grand et l’infiniment petit, par des matières, des textures, Gladys Bourdon est à l’affût de toute curieuse banalité.
Elle interroge notre perception du réel à travers son travail de dessin, ses créations en images de synthèse et ses installations. Les données visuelles scientifiques sont fréquemment utilisées comme matériaux de base afin de développer ses projets. Elle présente ces derniers via des expositions et partage ses questionnements avec le public dans les écoles, les musées, les associations, etc.
Gladys Bourdon est artiste plasticienne née à Reims en 1989. Elle a étudié le design graphique à l’École Estienne à Paris, au Lycée Charles de Gaulle à Chaumont, à la Royal Academy of Art à La Haye et à l’Institut Supérieur des Beaux Arts de Besançon.
Elle a récemment collaboré avec le Musée des Beaux-arts de Reims, la Saline Royale d’Arc-et-Senans, les Ateliers Médicis, le Centre Pompidou-Metz, le Syndicat Potentiel, le Palais du Tau, etc.
Le Syndicat Potentiel Strasbourg parraine et accompagne Gladys Bourdon dans le cadre d’une aide à l’émergence avec le soutien de la Région Grand Est.
– Sur Facebook –
https://www.facebook.com/events/982784269092460/
https://www.facebook.com/events/1062375881112212/
– Coordonnées et contact –
Syndicat potentiel, lieu de création, de rencontres et d’expériences artistiques
109 Avenue de Colmar, Strasbourg
Tramway A+E : Schlutfeld ou Krimmeri - Train : Gare de Krimmeri
www.syndicatpotentiel.org - syndicatpotentiel@gmail.com - T. 06 63 15 11 82
– Partenaires : – )
Le Syndicat Potentiel reçoit le soutien de la Ville de Strasbourg, du Ministère de la Culture (Drac Grand Est), de la Région Grand Est et de la Commnauté europénne d'Alsace.
Il est membre de Plan d’Est - pôle arts visuels Grand Est, de la FRAAP (Fédération des Réseaux et Associations d’Artistes Plasticiens) et de la CNLII (Coordination Nationale des Lieux Intermédiaires et Indépendants)
– Pour nous soutenir : – )
https://www.helloasso.com/associations/syndicat-potentiel-association-le-faubourg/collectes/donner-en-ligne
– Pour adhérer : – )
https://www.helloasso.com/associations/syndicat-potentiel-association-le-faubourg/adhesions/adhesion-au-syndicat-potentiel
Ainsi, le déploiement de cette exposition se fera en quatre temps forts. Elle ouvrira le 23 juin 2022 avec les œuvres non déballées. Le 2 juillet, il sera possible de découvrir partiellement les travaux, puis le 9 septembre, le public pourra assister au montage. Les œuvres présentées dans leur entièreté ne seront visibles qu’environ une journée et seront ré-enveloppées pour le stockage le lendemain.
Dans l’ensemble de son travail, Gladys Bourdon s’attache à rendre visible l’imperceptible grâce à des processus de créations généralisables dans le but de se déconditionner. Par le biais d’une réflexion autour de ce qu’elle nomme les « oeuvres bulles », elle s’intéresse cette fois à sa propre condition en tant qu’artiste plasticienne, en soulevant des questionnements appartenant à tout un corps de métier.
Pourquoi créer, si nos productions ne peuvent-elles toutes être partagées ? Comment créer si l’on ne nous en donne pas suffisamment l’occasion et les moyens ? Que devient l’artiste s’il ne peut montrer son travail ? Conserve-t-il son statut dans la société et peut-il encore subsister ?
Dans le contexte de la crise sanitaire, suite à des périodes de restrictions de nos libertés et à l’impossibilité de diffuser physiquement son travail, ces interrogations sont devenues plus que légitimes. C’est justement au début de l’année 2021, et dans le cadre du projet « Donner la parole, ne rien concéder » de Réseau TRAM, que l’espace Immanence a proposé à Gladys Bourdon de témoigner. Elle désigne alors les « œuvres bulles ».
À l’image d’un arbre qui crée de nouvelles branches lorsqu’on le taille, pour Gladys, les œuvres qu’on ne peut exposer, même emballées de papier bulle, devraient pouvoir trouver naturellement une autre voie de diffusion.
« Culture bulle » nous soumet la proposition de prendre conscience de cette enveloppe indispensable à leur conditionnement et leur condition. L’emballage est une peau pour les temps de repos. Il est inhérent aux œuvres, et plus particulièrement avant qu’elles ne se métamorphosent pour se « monstrer ».
Les œuvres deviendront bulles et les bulles deviendront œuvres.
Mondes (in)visibles - Brunch-Conversation - Gladys Bourdon & Sébastien Derriere
Samedi 10 septembre à 11H
En clôture de son exposition Culture Bulle, La plasticienne Gladys Bourdon vous convie à une conversation avec l’astronome Sébastien Derriere sous un dôme géodésique. Cette demi-bulle, à la fois ouverte et fermée, tout comme dans les dessins de l’artiste, délimitera un cadre mais sans limites.
Au travers des références qui nourrissent son travail, Gladys Bourdon sera amenée à questionner son attachement à jouer avec le visible et l’invisible, mais aussi ses sensibilités et ce qui l’anime dans son processus de création. Sébastien Derriere, astronome à l’Observatoire de Strasbourg, nous présentera un atlas du ciel développé par le Centre de données astronomiques de Strasbourg, l’outil logiciel Aladin. La science s’intéresse à révéler des dimensions au-delà du visible par le biais de technologies de plus en plus avancées permettant de détecter des signaux inaccessibles à nos sens physiologiques, et grâce à l’art, les artistes s’approprient des questionnements relatifs à leur perception du réel afin de tenter de mieux comprendre et peut-être mieux habiter notre monde.
Exposition du 23 juin au 09 juillet & du 31 août au 10 sept 2022, du mercredi au samedi, de 15h à 19h, entrée libre
Vernissage jeudi 23 juin 18h
Déballage partiel samedi 2 juillet 11h
Déploiement de l’exposition vendredi 09 sept 18h
Brunch-Conversation & remballage samedi 10 sept 11h
En attendant le début de mon exposition, je me permets de vous partager une image et un texte concernant une pièce que vous pourrez découvrir pendant toute la durée de l'évènement.
Il s'agit du projet vidéo «Multivers».
En convoquant des codes propres à la publicité du monde de la parfumerie et en faisant directement référence aux sulfures, Gladys Bourdon met en exergue la fascination qui se déclare lorsque notre désir de voir est trompé par un jeu entre présence et absence.
Dans une société où les artistes peinent à partager leur travail par manque d’opportunités et de moyens, faut-il revoir les principes de monstrations des œuvres d’art et s’interroger sur les moyens entrepris pour attiser la curiosité et réactiver les imaginaires ? Faut-il rendre les œuvres d’art plus désirables ?
Par ailleurs, ces « œuvres bulles » virtuelles nous renvoient aux représentations cosmogoniques, et nous interrogent quant à la possibilité de faire valoir le processus de création des œuvres.
Les images de multivers en « bulles de champagne » proposées dans les documentaires de vulgarisation scientifique montrent des mondes évoluant de manière distincte. À une toute autre échelle, les sulfures semblent être des univers à part entière, appréhendables dans le creux de la main. À l’inverse les « œuvres bulles » virtuelles sont vouées à demeurer insaisissables, et leur contenu condamné à n'être jamais totalement exposé.
Gladys Bourdon
Gladys Bourdon
http://www.gladysbourdon.com/
Book
http://www.gladysbourdon.com/Gladys_Bourdon_2021.pdf
Intriguée par l’infiniment grand et l’infiniment petit, par des matières, des textures, Gladys Bourdon est à l’affût de toute curieuse banalité.
Elle interroge notre perception du réel à travers son travail de dessin, ses créations en images de synthèse et ses installations. Les données visuelles scientifiques sont fréquemment utilisées comme matériaux de base afin de développer ses projets. Elle présente ces derniers via des expositions et partage ses questionnements avec le public dans les écoles, les musées, les associations, etc.
Gladys Bourdon est artiste plasticienne née à Reims en 1989. Elle a étudié le design graphique à l’École Estienne à Paris, au Lycée Charles de Gaulle à Chaumont, à la Royal Academy of Art à La Haye et à l’Institut Supérieur des Beaux Arts de Besançon.
Elle a récemment collaboré avec le Musée des Beaux-arts de Reims, la Saline Royale d’Arc-et-Senans, les Ateliers Médicis, le Centre Pompidou-Metz, le Syndicat Potentiel, le Palais du Tau, etc.
Le Syndicat Potentiel Strasbourg parraine et accompagne Gladys Bourdon dans le cadre d’une aide à l’émergence avec le soutien de la Région Grand Est.
– Sur Facebook –
https://www.facebook.com/events/982784269092460/
https://www.facebook.com/events/1062375881112212/
– Coordonnées et contact –
Syndicat potentiel, lieu de création, de rencontres et d’expériences artistiques
109 Avenue de Colmar, Strasbourg
Tramway A+E : Schlutfeld ou Krimmeri - Train : Gare de Krimmeri
www.syndicatpotentiel.org - syndicatpotentiel@gmail.com - T. 06 63 15 11 82
– Partenaires : – )
Le Syndicat Potentiel reçoit le soutien de la Ville de Strasbourg, du Ministère de la Culture (Drac Grand Est), de la Région Grand Est et de la Commnauté europénne d'Alsace.
Il est membre de Plan d’Est - pôle arts visuels Grand Est, de la FRAAP (Fédération des Réseaux et Associations d’Artistes Plasticiens) et de la CNLII (Coordination Nationale des Lieux Intermédiaires et Indépendants)
– Pour nous soutenir : – )
https://www.helloasso.com/associations/syndicat-potentiel-association-le-faubourg/collectes/donner-en-ligne
– Pour adhérer : – )
https://www.helloasso.com/associations/syndicat-potentiel-association-le-faubourg/adhesions/adhesion-au-syndicat-potentiel